La participation citoyenne à l’évaluation des projets de sécurité et de prévention.

Le guide méthodologique « La participation citoyenne à l’évaluation des projets de sécurité et de prévention. Repères à destination des actrices et des acteurs professionnel·le·s et politiques » est sorti ! Vous pouvez le télécharger ici :  Guide

Cet ouvrage propose de manière ouverte et modulable des repères en matière de participation citoyenne à l’évaluation des projets de sécurité et de prévention : d’une part, des repères plus généraux pour questionner et comprendre le sens de ces démarches et, d’autre part, des repères méthodiques dès lors que le passage à l’action se concrétise.

Ces repères s’adressent en premier lieu aux acteurs et actrices travaillant au sein des services de prévention communaux et aux responsables politiques concerné∙e∙s par ces questions, mais sont accessibles à toute personne qui souhaiterait se lancer dans des démarches de participation citoyenne à l’évaluation des projets mis en œuvre dans ce secteur, voire d’autres projets ou politiques. Les repères proposés sont en effet, à bien des égards, transversaux.

S’appuyant sur une démarche empirique et participative, ce guide a été conçu dans le cadre d’une recherche financée par la Région de Bruxelles- Capitale-Innoviris. Innoviris est l’organisme public qui finance et soutient la recherche et l’innovation en Région de Bruxelles-Capitale.

L’équipe de recherche était composée de Valérie Caprasse (Centre de recherches Pénalité, sécurité & déviances-ULB, chercheuse), de Sybille Smeets (Centre de recherches Pénalité, sécurité & déviances-ULB, promotrice), et de Carrol Tange (Institut National de Criminalistique et de Criminologie, co promoteur). La recherche a bénéficié du parrainage de l’asbl Bravvo, le service de prévention de la Ville de Bruxelles.

Il nous reste quelques exemplaires papier. Si vous souhaitez vous en procurer un, vous pouvez contacter Valérie Caprasse (valerie.caprasse@ulb.be).

Chaire internationale de criminologie 2023

La Chaire internationale de criminologie 2023 aura lieu du 24 novembre au 22 décembre 2023 sur le thème : « Déviances et contrôle social au prisme du genre ».

Cette année, elle sera animée par Madame Coline Cardi.

Coline Cardi est sociologue, maîtresse de conférences à l’Université Paris 8, chercheuse au Cresppa/CSU. Ses travaux portent sur la dimension genrée du contrôle et de la régulation sociale, à partir de l’analyse de différentes institutions (prison, justice pénale et civile, action sociale). Elle a notamment co-dirigé avec Geneviève Pruvost l’ouvrage Penser la violence des femmes (La Découverte, 2012). Elle co-dirige actuellement une recherche collective sur la mixité de genre dans les prisons françaises.

Dans tous les pays d’Europe, les femmes sont largement sous-représentées d’un point de vue statistique à toutes les étapes du processus pénal : elles sont en effet minoritaires parmi les individus mis en cause par la police, parmi les individus condamnés par la justice pénale et parmi la population carcérale. En partant de cette dissymétrie sexuée, longtemps ignorée dans les travaux sur la délinquance et les institutions pénales, il s’agira, dans le cadre de cette Chaire internationale de criminologie, de questionner les liens étroits entre genre, déviance et contrôle social.

La séance introductive (séance 1) sera consacrée à la manière dont le genre est un outil d’analyse heuristique pour analyser les phénomènes de déviance, aussi bien du point de vue du « passage à l’acte », que du point de vue de la « réaction sociale ». On reviendra ainsi sur les perspectives théoriques ouvertes par les recherches sociologiques et historiennes qui questionnent les liens entre genre, déviance et contrôle social. On cherchera également à se demander comment rendre compte et expliquer la sous-représentation des femmes dans la mesure des illégalismes.

A partir de ces questionnements initiaux, il s’agira d’explorer (séances 2 et 3) les différents « filtres » qui permettent d’expliquer la faible présence des femmes dans les statistiques pénales : socialisation et opportunités sexuellement différentielles, traitements institutionnels pénaux et para-pénaux qui produisent et reproduisent des scripts et stéréotypes de genre et conduisent à prévenir ou sous-enregistrer les illégalismes féminins.

Les séances 4 et 5 seront d’avantage centrées sur les institutions et professions de la justice, du maintien de l’ordre et de la prison, pour montrer en quoi ces espaces professionnels sont traversés par une division sexuée du travail et contribuent à réaffirmer les frontières du genre et de classe.

La séance conclusive (séance 6) offrira une ouverture pour penser les espaces interstitiels de transgression, de remise en cause d’une vision binaire des sexes, à partir de l’analyse de trajectoires de femmes déviantes ou encore de la prise en charge pénale des personnes transgenres.

SAVE THE DATE : Résister !

Cher·e·s collègues, cher·e·s ami·e·s, cher·e·s étudiant·e·s,

Le Centre de recherches Pénalité, Sécurité & Déviances a le plaisir de vous inviter à son colloque anniversaire pour ses 20 ans et les 85 ans de l’Ecole des sciences criminologiques Léon Cornil, sur le thème :

Résister !

Ce colloque sera également l’occasion de rendre un hommage professionnel, intellectuel et personnel à notre collègue Christophe Adam, disparu fin 2019.

Sous le titre « Résister ! », il s’agira d’aborder les diverses formes de résistances, d’instrumentalisations, de bricolages, d’aménagements des acteurs et actrices (des professionnel·le·s ou des personnes qui sont définies comme déviantes) face à la multiplication des injonctions à mesurer, évaluer, expertiser, standardiser, rendre des comptes.

Le colloque se déroulera à l’ULB sur deux journées, les 2 & 3 décembre 2021. Le programme et les informations pratiques suivront dès que possible.

Nous espérons vous y rencontrer nombreuses et nombreux en chair et en os.

« Résister ! » – Présentation

La crise du Nothing Works et, en Belgique, le contexte social et politique de la fin du XXe siècle nous ont fait entrer petit à petit dans l’ère de l’évaluation, de l’expertise et de la standardisation, transformant progressivement certaines logiques d’action qui président différents dispositifs de l’action publique.

Dans des champs qui intéressent la criminologie, en particulier ceux de l’application des peines, de la santé mentale, de la police, de la sécurité et de la prévention, on a pu observer de nouveaux instruments d’évaluation, de mesure, de contrôle ou d’expertise faire leur apparition dans le quotidien des acteurs et actrices professionnel·le·s. Ces derniers et ces dernières ont alors parfois été investi·e·s de nouvelles fonctions au motif, tantôt de diminuer la dangerosité ou de réduire les risques de récidive, tantôt de rendre plus efficace l’action publique, ou tout simplement de justifier et rendre compte de ce qui est effectivement fait.

Imprégnant différents champs criminologiques, des logiques que l’on pourrait qualifier de managériales refaçonnent peu à peu des mondes professionnels qui ont à travailler avec la complexité humaine, pourtant difficilement réductible à des chiffres, tableaux et indicateurs. On assiste alors à des effets ou des tentatives de rationalisation et de standardisation de tâches professionnelles, qui peuvent affecter tant le sens du travail mené par les acteurs et actrices que les effets de ces politiques sur les publics cibles. Ceux-ci, dans certains contextes, doivent à leur tour rendre compte et se conformer à des instruments de mesure et de contrôle sous peine de faire l’objet d’une (nouvelle) réaction sociale.

Comment les acteurs et actrices professionnel·le·s s’adaptent-ils·elles à ces exigences bien souvent inconciliables avec leurs pratiques de terrain ? Face à ces logiques gestionnaires, quels types d’aménagements mettent-ils·elles en œuvre ? Face à de nouvelles finalités parfois latentes, comment ces acteurs·trices et les personnes étiquetées comme déviantes faisant l’objet des politiques mises en œuvre résistent-ils·elles ?

Autant d’interrogations qui peuvent être soulevées et qui constitueront le cœur de ce colloque. Chercheur·euse·s et professionnel·les·s y présenteront en effet leurs observations et analyses sur les bricolages, les aménagements, voire les instrumentalisations et/ou les résistances déployés par les acteurs et actrices confronté·e·s à ces « nouvelles » scènes de l’évaluation et de l’expertise. Des marges de manœuvre qu’ils·elles gardent ou s’octroient à des formes plus frontales de résistances, ce colloque propose une plongée dans les univers professionnels d’acteurs et actrices qui luttent, chacun·e à leur manière, contre certains mécanismes réductionnistes à l’œuvre dans les injonctions contemporaines à l’évaluation ou à l’expertise.

« Le droit de plainte en prison : premier bilan d’application »

Le Centre de recherches Pénalité, sécurité et déviances de l’Université libre de Bruxelles vous invite à une après-midi d’étude sur :

« Le droit de plainte en prison : premier bilan d’application »

Vendredi 30 avril 2021 de 14h à 17h30 sur Teams.

Depuis le 1er octobre 2020, les détenus ont la possibilité de déposer une plainte contre des décisions prises par le directeur de la prison à leur encontre. Cette plainte est traitée par une commission des plaintes instaurée dans chaque établissement. Si l’exigence d’un tel dispositif est ancienne, sa mise en œuvre est donc récente et il a paru intéressant de dresser un premier bilan d’étape en mettant autour de la table les principaux acteurs qui y sont impliqués.

Programme ci-dessous. Inscription obligatoire.

Chaire internationale de Criminologie 2021

La Chaire internationale de Criminologie 2021 se tiendra du 19 au 22 avril 2021. Pour cette édition, elle sera animée par Grégory Salle (CNRS, Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques) sur le thème « CRIMINALITÉ ENVIRONNEMENTALE ET GESTION DIFFÉRENTIELLE DES ILLÉGALISMES ».

Qu’est-ce la « criminalité environnementale » ? La question n’appelle ici ni affirmation ontologique, ni réponse platement factuelle désignant, par exemple, le trafic d’espèces sauvages, l’extraction illégale de matériaux rares ou la contrebande de substances toxiques. En formulant l’interrogation en ces termes, il s’agit au contraire d’instiller le doute, de susciter de l’incertitude, et ce au-delà du seul niveau descriptif. Ce n’est pas seulement l’ampleur ou les formes du phénomène qui sont en jeu, mais la définition même de ce qui se présente comme « délinquance » ou comme « criminalité » en matière environnementale. Ce que de tels vocables recouvrent est en effet ambigu, arbitraire, objet de rapports de force matériels et symboliques, bref : problématique. À l’écart du légalisme, nous prendrons pour objet – et non pour point de départ – les catégories officielles, en particulier celles produites par les institutions internationales, afin de problématiser les opérations de délimitation, de hiérarchisation, de qualification par lesquelles certaines atteintes à l’environnement sont définies comme des infractions, éventuellement passibles de sanctions lourdes, et d’autres non. La séparation entre ce qui est admissible ou répréhensible ne va nullement de soi. Comment est fixée la limite entre les pollutions ou les dégradations légitimes et illégitimes ? Qui trace cette limite et ainsi fait « la part des choses » ? Selon quels critères, quelles conventions, quels principes ? À partir de quelles croyances, en fonction de quelles stratégies ? Quels intérêts se trouvent par là menacés ou au contraire ménagés ? Tel est l’ensemble de problèmes que nous nous attacherons à démêler.

[FOCUS] Le droit à la ville. De la marge à l’urbain

FR/ Cycle de six rencontres où nous nous intéresserons aux marges de la ville et à leur dimension socio-spatiale.
La ville est à tout le monde. Néanmoins, tous les espaces ou toutes les pratiques ne sont pas acceptées de la même façon. La manière dont les marges sont « gérées » constitue l’un des révélateurs des transformations à l’œuvre dans la fabrication de la ville. Les marges n’existent pas sans conflit. En effet, les stratégies d’éviction et/ ou les actions répressives révèlent les tensions qui se créent autour des marges et des pratiques qui en découlent.

26/04 Les marges dans la ville : une notion à clarifier (FR) – Elisabetta Rosa (UCL), Alain Malherbe (UCL)

03/05 Habiter la ville sans abris (FR) – Martin Wagener (UCL), Benoit Quittelier (La Strada)

10/05 Le corporel dans les marges : entre public et privé (FR) – Christophe Adam (ULB), Jan Snacken (VUB)

17/05 Les arts marginaux (FR) – Fatima Zibouh (ULg), Simon Raquet (Lezarts urbains)

24/05 La marginalité sous surveillance (FR) – Marie-Sophie Devresse (UCL), Sybille Smeets (ULB)

07/06 Conclusions : Des marges dans le projet de ville bruxellois ? (FR) – Elisabetta Rosa (UCL), Alain Malherbe (UCL), Eric Corijn (VUB)

 

https://www.eventbrite.co.uk/e/le-droit-a-la-ville-de-la-marge-a-lurbain-fr-tickets-59754426097?ref=wpevent#

Parution du nouvel ouvrage : « Justice! Chercheurs en zones troubles »

Le présent ouvrage explore une facette de la recherche peu traitée : l’expérience du métier de chercheur. Cet objet se découpe et se recoupe ici en un ensemble de thèmes qui ont émergé d’une analyse en groupe – quoique sensiblement réaménagée – menée par douze chercheurs criminologues. Il met en lumière les troubles et difficultés que le chercheur rencontre par rapport à son travail, sa place, ses valeurs, les institutions auxquelles il appartient, les institutions qu’il étudie… mais également, les doutes, réflexions, réactions qui émergent de la confrontation à ces troubles, ou encore les modes de régulation mis à contribution à cet égard.

Sous la direction de Caroline De Man, Alice Jaspart, Alexia Jonckheere, Catherine Rossi, Véronique Strimelle et Françoise Vanhamme (Ed.)

http://retro.erudit.org/livre/justice/2017/index.htm

Certificat interuniversitaire en droits de l’enfant, 9ème édition

L’Université catholique de Louvain, l’Université Libre de Bruxelles et l’Université de Namur, en collaboration avec les O.N.G. Défense des Enfants International et la Coordination des ONG pour les droits de l’enfant, organisent de février à juin 2017, la neuvième édition du certificat interuniversitaire en droits de l’enfant.

Cette formation est proposée tant aux professionnels œuvrant dans les secteurs de la petite enfance, l’aide à la jeunesse, l’aide sociale, la justice (barreau et magistrature), l’éducation et l’enseignement, la médecine et la santé mentale, l’immigration, le développement,… qu’à des étudiants en fin de formation qui souhaitent acquérir des compétences en matière de droits de l’enfant.

 

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La formation permet d’acquérir une vision globale des différentes dimensions des droits de l’enfant, une capacité d’analyse prenant en compte les spécificités culturelle, sociale et géographique des droits de l’enfant, des outils permettant l’implémentation des droits de l’enfant et des modes d’action visant à faire respecter ces droits.

La méthode est interactive et combine des apports théoriques de différentes disciplines (droit, criminologie, psychologie, médecine, psychiatrie, histoire, philosophie, anthropologie, sociologie, psychopédagogie, travail social,…) des études de cas, des jeux de rôles et des débats.

Le programme fait interagir des enseignants belges et étrangers, des professeurs d’université, des membres d’institutions internationales et d’O.N.G. ainsi que des acteurs de terrain qui, dans leur domaine, sont experts des droits de l’enfant, ce qui garantit la rigueur de leur approche.

Les participants pourront articuler ces diverses approches entre elles et avec leurs pratiques lors de séminaires intersessions.

Informations et inscription en ligne sur : http://www.uclouvain.be/formation-continue-droits-enfant.html

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Nouvelle publication d’Alice Jaspart et de Laurent Solini : « Promenade » De l’étude d’un quartier mineurs par sa cour.

L’objectif de cet article est d’appréhender le fonctionnement d’un quartier pour mineurs depuis l’étude de sa cour. Sa situation au sein du centre pénitentiaire, parallèle à la cour de promenade des majeurs, sa configuration et les transformations dont elle est l’objet en font un lieu à la croisée des opportunités qui donne à voir les limites de l’« étanchéité » d’un quartier pour mineurs pourtant censé rester hermétique à la détention des adultes.

https://champpenal.revues.org/9431

Ouvrage de Ph. Mary : Probation. Histoires, normes, pratiques

Couverture

Il y a un demi-siècle, la Belgique dotait son arsenal pénal d’une mesure pour le moins emblématique : la probation. Emblématique du modèle réhabilitatif, d’abord, qui domine à l’époque dans maints discours en matière pénale à la faveur de l’âge d’or de l’État social. Emblématique de la recherche d’alternatives à la prison, ensuite, qui prendra une ampleur
de plus en plus importante à partir des années 1970. Mais aujourd’hui, déclin du modèle réhabilitatif et montée en puissance de la prison aidant, la probation n’intéresse plus guère, sauf parfois quand survient une innovation, comme le travail d’intérêt général ou, plus récemment, la peine de probation autonome.

Pourtant, l’histoire de la probation est riche d’enseignements sur les prétentions de la pénalité à traiter « les causes durables de la délinquance », sur les pratiques des acteurs de première ligne, sur les expériences des justiciables, tenaillés entre aide et contrôle, ou sur certaines mutations contemporaines de la pénalité, à commencer par sa composante du travail social en justice.

L’ambition du présent ouvrage est de mettre à jour cette richesse d’enseignements autour de trois thèmes : les histoires de la probation ;
les normes qui l’ont régie, la régissent ou vont la régir ; les pratiques,
qu’il s’agissent de celles des assistants de justice chargés de l’application concrète de la probation ou de celles issues des expériences des justiciables.

Pour commander l’ouvrage de Ph. Mary : BDC Probation

Chaire internationale de Criminologie, 2015

DÉCOMPOSER LE TERRORISME EN SIX LEÇONS

ChaireCrimino2015ChaireCrimino2016Terreur, terrorisme et terroriste sont trois mots équivoques, controversés et imprégnés d’émotions, de valeurs et de représentations négatives. Peut-on «décomposer» le terrorisme sans se faire prendre au piège de la force du mot et de ses représentations ? Notre espace social, politique et mental est littéralement saturé d’images et de bruits sur les dangers, les peurs et les représentations spectaculaires de la violence infâme, du terrorisme, de la radicalisation. Nos perceptions ordinaires de la violence et nos réactions face aux usages de la violence sont forgées par des influences culturelles et sociales variées. Analyser ce que peut être le terrorisme n’est pas sans difficultés mais nous ne sommes pas pour autant dépourvus d’outils d’analyse et de compréhension.

Six séances, entrée libre…

Programme complet : Chaire internationale de criminologie 2015

Journées d’étude sur la Police

Deux journées d’études, auxquelles participent Sybille Smeets et Caroline De Man, auront lieu le 23 octobre et le 16 novembre 2015.

  • La première est organisée par le Centre d’études sur la police et Womenpol (association des femmes policières belges) sur la place des femmes à la police : « Parcours de femmes: obstacles et opportunités ».

Plus d’informations : Parcours de femmes

  • La seconde concerne les relations entre la police et les populations. Elle est organisée par l’ EFUS (European forum for urban security) : « Relations police-population : Enjeux, pratiques locales et recommandations ».

Plus d’informations : Police population

Colloque : « Antisocial »

Le Centre de recherches criminologiques de l’ULB est heureux de vous convier à un colloque sur le thème de l’antisocialité. Il se déroulera le vendredi 13 novembre 2015 à l’ULB, sur le campus du Solbosch.

Ce colloque ouvrira un cycle d’ateliers-débat mensuels sur la thématique.

Antisocial site

« Antisocial. Regards vagabonds »

Anti. Qui est « contre », « hostile à », qui « soigne » ou « neutralise ». Mais qu’advient-il du préfixe lorsqu’il est sollicité pour s’arrimer au « social » ? Entre incivilités, troubles de la personnalité ou du comportement, troubles  de l’ordre public, marginalité, nuisances, nuisibles, décrochage, dérangement public, désaffiliation, que recouvre la notion vagabonde d’ «antisocialité» et quelles sont les conceptions de la société qu’elle prétend viser ? Ne trouve-t-elle pas à s’appliquer aussi à des dispositifs, des normes et des réglementations ?

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Interview

Alice Jaspart à propos de son livre publié aux éditions Bruylant

Alice-Jaspart

Vous êtes l’auteur de l’ouvrage Aux rythmes de l’enfermement, qui vient d’être publié dans la collection Galets rouges. Quelle est l’ambition de votre ouvrage et à qui s’adresse-t-il ?

Mon ouvrage permet à chaque lecteur qui s’y plongera de découvrir le quotidien d’institutions dont on ne sait que peu de choses à l’extérieur, tout en en entendant ponctuellement parler au départ d’affaires médiatisées dans lesquelles sont impliqués certains jeunes. L’idée sous-jacente est donc de permettre au lecteur de pousser la porte de trois institutions pour mineurs délinquants, en dehors des projecteurs médiatiques, pour découvrir progressivement un quotidien, le quotidien que j’ai moi-même découvert durant mes immersions. (…)

La suite de l’interview d’Alice Jaspart ici.

Parution d’ouvrage – Alice Jaspart

Aux rythmes de l’enfermement

Enquête ethnographique en institution pour jeunes délinquants

Alice Jaspart

AJASPART

Durant près d’un an, Alice Jaspart s’est plongée dans le quotidien de trois institutions d’enfermement pour jeunes garçons poursuivis par la justice en Belgique francophone. En privilégiant une approche ethnographique, il s’agissait d’étudier de l’intérieur ces institutions spécialisées pour en éclairer le fonctionnement quotidien et les pratiques développées en régime fermé.

Dans une ambiance filmographique, l’ouvrage invite le lecteur à vivre le temps d’un enfermement en suivant, pas à pas, le cheminement de la chercheuse : la structuration des espaces ; la rencontre des acteurs en présence ; l’organisation des temporalités ; l’observation au cœur des rapports entre intervenants et adolescents ; la force de l’humour ainsi que la découverte des espaces interstitiels, en marge de la prise en charge formalisée et collective, là où la contrainte peut se faire oublier et des relations de confiance se nouer. En partant de ces différentes dimensions de la vie institutionnelle, décrites tant du côté des professionnels que des jeunes, dans leurs aspects tant offerts aux regards que cachés, la recherche permet de comprendre les relations qui se développent entre les uns et les autres dans les centres fermés pour mineurs, d’en saisir les missions ainsi que les contradictions et les limites qui les traversent.

Cet ouvrage aspire à alimenter les réflexions et les réflexes des praticiens et des citoyens curieux de dépasser les discours publics basés sur l’émotivité ou l’évidence concernant la délinquance juvénile et les réponses à y apporter.

*   *   *

L’ouvrage Aux rythmes de l’enfermement. Enquête ethnographique en institution pour jeunes délinquants est disponible ici.

GERN 2015

Chers collègues,

Nous avons le plaisir de vous inviter à la troisième édition du séminaire du Groupe européen de recherche sur les normativités  consacré à l’intervention et aux intervenants psycho-médico-sociaux dans le système pénal qui aura lieu à Bruxelles les jeudi 21 et vendredi 22 mai prochains.

Vous trouverez en pièces jointes le programme et l’argumentaire du séminaire ainsi qu’une synthèse des deux séminaires précédents.

L’inscription est gratuite et comprend les pauses déjeuner. Le nombre de participants est toutefois limité à 25 ; au-delà de cette capacité, nous devrons malheureusement refuser l’inscription pour respecter le format du séminaire.

Pour l’inscription au séminaire, merci de bien vouloir vous adresser à Thomas Rochet (thomas.rochet@ulb.ac.beavant le 11 mai 2015.

En attendant de vous retrouver dans le cadre de cette troisième et dernière édition, nous vous adressons, chers collègues, nos cordiales salutations.

Christophe Adam et Alice Jaspart

Programme et argumentaire :
GERN 2015 Programme FNRS 
Séminaire GERN Bruxelles 2015

Travaux pratiques de Méthodologie de la Criminologie – Présentation publique

Dans le cadre des travaux pratiques de méthodologie de la criminologie enseignés par Dominique De Fraene, les étudiants de première année du Master en criminologie ont mené des recherches relatives aux avocats spécialisés dans les matières pénales ou protectionnelles.

Au départ d’entretiens qualitatifs menés avec ces professionnels, les étudiants proposent une analyse compréhensive et particulièrement fouillée de plusieurs thématiques : celle des diverses sphères de tension qui traversent le métier d’avocat, celles des représentations qu’ont les avocats du système pénal, celle de la place des avocats au stade de l’exécution des peines de prison, celle de leurs représentations des délinquants et de la délinquance ou encore celle de la spécificité de la profession d’avocat des mineurs.

Vous êtes cordialement invités à la présentation publique de ces travaux qui aura lieu le jeudi 30 avril entre 12h et 14h au local AW1 126.

Nous espérons vous y voir nombreux !

Marie Cardon, Caroline De Man, Sarah Van Praet et Dominique De Fraene

TPméthodo

Conférence-débat : La délinquance des élites – 11 février 2015

 

Après la “Violence des riches” mise à nu en novembre par les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, nous vous invitons à interroger le concept de délinquance des élites à travers un paradoxe : l’ordre de grandeur du préjudice que subit la collectivité, la faiblesse des sanctions. Quels sont les mécanismes qui permettent aux élites de s’affranchir des règles qui s’imposent aux autres ? Par quelle mystification ces pratiques de prédation organisée échappent-elles au droit pénal et même à toute forme de qualification infamante ? Qui fixe le curseur entre les déviances jugées acceptables et celles réputées menacer l’ordre social ? Et comment réagir en tant que citoyen face à ce déni collectif de responsabilité ?

Déliquance des élites

Avec Carla Nagels (auteure avec Pierre Lascoumes de la Sociologie des élites délinquantes – De la criminalité en col blanc à la corruption politique – 2014), Louis Theillier (BD Johnson m’a tuer – Journal de bord d’une usine en lutte – 2014) et Eric Walravens (Dumping fiscal. Enquête sur un chantage qui ruine nos États – 2014).

Modération par Martine Vandemeulebroucke.

P.a.f. : 4€, 2,5€ étudiants et chômeurs, 1,25€ article 27, 
entrée libre pour les sans-papiers. 
Inscription souhaitée : bruxelles.laique@laicite.be   
Infos : www.bxllaique.be

 

The ethnography of academic practice (6 mars 2015)

A Rotterdam, il existe une tradition interactionniste chez les sociologues et les criminologues. Thaddeus Müller en fait incontestablement partie. Récemment, il a publié un article dans la Revue « Symbolic Interaction » qui montre en quoi Becker est son propre objet de recherche dans son fameux ouvrage « Outsiders ». C’est cet article et ses propres expériences de recherche que Thaddeus Müller nous fait le plaisir de venir partager avec nous.

2015 - The ethnography of academic practice

Cette activité est organisée grâce à un partenariat entre le centre de recherches criminologiques et le centre METICES.

06/03/15 de 11h à 15h, salle Henri Janne.

Réservation obligatoire : thomas.rochet@ulb.ac.be

« Psychopathologie et délinquance », Ch. Adam

L’ouvrage « Psychopathologie et délinquance » de Ch. Adam vient de paraître chez Bruylant, collection Galets rouges.
L’ouvrage s’adresse à un public désirant s’initier à une pensée complexe en psychopathologie à partir de catégories de troubles mentaux se présentant concrètement aux praticiens ou aux soignants dans le cadre d’une prise en charge d’auteurs d’infractions.

ChADAM

ANTISOCIAL : colloque reporté !

Attention : le colloque "Antisocial. Regards vagabonds" est reporté à une date ultérieure
Madame, Monsieur,
Chère collègue, Cher collègue,
Chère amie, Cher ami,

 

Nous sommes au regret de devoir vous annoncer notre décision de postposer de quelques mois la tenue du colloque « Antisocial. Regards vagabonds ». Deux raisons nous poussent à prendre cette décision : un nombre trop restreint d’inscriptions individuelles et des désistements d’intervenants qui ne nous permettent plus d’atteindre les objectifs d’échanges et de croisements de regards qui sont les nôtres.
Au nom du comité organisateur, je vous remercie sincèrement de vous être intéressé à ce projet que nous aurons le plaisir de poursuivre sous une forme revisitée. Ce n’est donc que partie remise et nous espérons vivement que vous serez des nôtres très prochainement tant la thématique est d’actualité.
Pour le comité organisateur,
Dominique De Fraene (directeur du centre de recherches criminologiques)

Colloque ANTISOCIAL – attention : colloque reporté !

Le Centre de recherches criminologiques de l’ULB est heureux de vous convier à un colloque sur le thème de l’antisocialité. Nous vous invitons à réserver la date du jeudi 29 janvier 2015 (Le colloque est reporté !) et à indiquer le lieu (ULB, campus du Solbosch, auditoire K) dans vos agendas.

Antisocial

« Antisocial. Regards vagabonds »

Anti. Qui est « contre », « hostile à », qui « soigne » ou « neutralise ». Mais qu’advient-il du préfixe lorsqu’il est sollicité pour s’arrimer au « social » ? Entre incivilités, troubles de la personnalité ou du comportement, troubles de l’ordre public, marginalité, nuisances, nuisibles, décrochage, dérangement public, désaffiliation, que recouvre la notion vagabonde d’ «antisocialité» et quelles sont les conceptions de la société qu’elle prétend viser ? Ne trouve-t-elle pas à s’appliquer aussi à des dispositifs, des normes et des réglementations ? Continuer la lecture